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Au cas où ce n'était pas évident à la lecture, j'ai eu du mal avec le texte de la Légion de D'tesh.

 

KAHDI

Auteur : Slvynn

Les Kahdi, ou "Disciples de Kahd", ne sont issus ni d'une tribu ni d'une lignée ancienne ; ce sont de purs produits de l'Âge de la Renaissance. Ils se sont assemblés pour suivre Kahd, un sorcier influent qui a dédié sa vie à Oghma et à la poursuite d'un plus grand savoir.

Kahd appartenait autrefois au peuple amurite, qu'il a cependant quitté lorsqu'il a commencé à entendre la voix d'un ange qui se présentait comme étant Embarr, serviteur d'Oghma. Embarr ordonna à Kahd de créer son propre peuple, qui servirait Oghma et développerait sa force et sa connaissance des arcanes. L'ange lui donna aussi un certain savoir qui lui permit d'accéder directement au domaine d'Oghma – d'une certaine façon, en tout cas – et lui dit qu'il avait été choisi en raison de son ambition et de sa soif de connaissances, qui le rendaient digne d'Oghma. Il est vrai que Kahd était ambitieux, et il écouta avec délice les paroles de l'ange – mais tout ce qu'il avait entendu n'était pas véridique.

Bien sûr, les choses ne sont jamais ce qu'elles semblent. La popularité de Kahd n'est pas due à son charisme naturel ou à sa personnalité attirante – en fait, il est même assez arrogant et franchement insupportable – mais à ses talents pour la manipulation subtile de l'esprit. Il n'est pas qu'un disciple dévoué d'Oghma ; il se considère comme le "Serviteur Élu" du dieu dans la Création. Ses ambitions sont vastes et il veut se renforcer ainsi que tous ses disciples pour être supérieur à tous les autres êtres de la création.

En fait, il a en partie raison. Il est l'agent élu d'une puissance supérieure, mais cette puissance-là n'est pas Oghma.

 

LEGION DE D’TESH

Auteur : Mailbox

... Une nation d'esclaves qui ne peuvent se rebeller, une nation de guerriers qui ne peuvent aspirer à prendre le trône de leur chef, une nation de sorciers répétant les mots de leur maître.

Aujourd'hui, D'tesh sentait chacune de ses années peser sur lui. Son anniversaire le ramenait toujours aux souvenirs indésirables de son passé, une période de faiblesse avant qu'il ne devienne fort. Malgré son état actuel, son esprit ne cessait de lui rappeler ce qu'il avait abandonné. Le meilleur vin avait à présent le goût de cendres amères, son toucher squelettique ne pouvait plus apprécier les plus douces des fourrures. Quant à la reine svartalfar, elle se languissait dans son cachot, incapable de lui fournir autre chose que ce service qu'il aurait jadis apprécié dans sa jeunesse révolue.

Aujourd'hui est un jour de lamentations, pensa D'tesh.

"Aujourd'hui est un jour de lamentations pour tous les habitants de ce monde maudit !" grommela D'tesh.

Alors qu'il se dirigeait vers les cachots, il se trouva hanté par les échos de ses esclaves les plus proches.

"Comme tous les jours sont ceux des lamentations pour les incroyants, le Seigneur des pestes le veut !"

En les voyant tourner autour de lui, D'tesh sentit la rage s'emparer de lui.

Un par un, les membres de ce chœur maudit périrent, victimes de la magie noire de leur maître adoré...

Voir aussi : Ordre Mekara

 

MAZATL

Auteur : Vehem

Les Mazatl, aussi appelés Tlacatl, représentent une frange de la race des hommes-lézards, qui existe depuis l'Âge des Dragons. Pendant l'Âge de la Magie, ils restèrent pour l'essentiel isolés du reste d'Erebus, au plus profond des jungles et des marécages que les autres races trouvaient inhospitalières, mais dans lesquelles ils bâtirent leurs cités pyramidales. A l'aube de l'Âge de Glace, les jungles furent détruites et les marais gelés. De nombreux hommes-lézards périrent dans leur exode désespéré pour fuir le froid – leur nature reptilienne les rendait particulièrement susceptibles à l'arrivée de Mulcarn dans la Création. Ceux qui allaient devenir les Mazatl se réfugièrent dans les grottes entourant un volcan éteint, et la chaleur du magma les maintint en vie. Lorsque l'Âge de Glace prit fin, les lézards revinrent à la surface et rebâtirent leur civilisation dans la jungle.

Mais alors que leur ancienne civilisation avait un très vaste panthéon de dieux, les nouveaux Mazatl sont bien plus concentrés. Leur reconnaissance éternelle va à Kalshekk – leur dieu de la terre – pour les avoir protégés durant l'Âge de Glace, mais les disciples d'Omorr – leur dieu de la prescience et de l'apprentissage – attirèrent l'attention lorsque leurs devins annoncèrent que le monde n'était pas libéré des influences de la Guerre des Dieux. Le règne glacé de Mulcarn avait pris fin, mais une ère de Feu et d'Ombre se profilait, dans laquelle le monde souffrirait du pouvoir d'Agares lui-même. Les Mazatl ont choisi de s'opposer à ce destin et cherchent à empêcher l'Armageddon de se produire.

 

MECHANOS

Auteur : Ahwaric

Les débuts de la civilisation mechanos remontent bien avant l'Âge de la Renaissance. A l'époque où des dragons et des dieux en guerre semaient la destruction dans tout Erebus, certains refusaient de respecter les dieux. De telles opinions équivalaient presque toujours à un arrêt de mort avant la Convention, car sans la protection de son patron divin, aucune cité ne pouvait survivre plus de quelques semaines.

Les choses ont bien changé depuis la signature de la Convention. Mais seuls les groupes ou individus les plus forts osaient proclamer ouvertement leur athéisme, et ils étaient encore moins nombreux à survivre à cette audace, car ils étaient souvent attaqués par des croisés réunis, parfois même de différentes fois. Aux yeux des prêtres, paladins et eidolons, ceux qui refusaient de prendre part aux guerres sacrées et ne demandaient qu'à vivre en paix étaient pire encore que les disciples de l'ange opposé.

Puis il y eut un second changement. Juste avant l'Âge de Glace, certains incroyants entrèrent en contact avec des ingénieurs nains et eurent le droit d'apprendre quelques-uns de leurs secrets. Ceci fut la clé de leur survie. Les machines à vapeur leur permirent non seulement de chauffer les caves qui les abritèrent durant l'Âge de Glace, mais aussi de vivre assez confortablement malgré les conditions climatiques. Ces savoirs, alliés à la curiosité et à l'ingéniosité humaines, leur permirent de développer des machines plus grosses et plus performantes, perfectionnant ainsi les techniques de leurs professeurs.

Ce fut la première ligne de faille. Alors que l'idéal nain est l'Arete – la perfection dans l'artisanat et le dévouement au travail –, les Mechanos, ainsi qu'ils commencèrent à s'appeler, conçurent une nouvelle devise : plus gros et plus rapide. Leurs machines n'ont pas le raffinement des productions naines, mais elles sont de fait grosses et rapides. Confiants dans leur pouvoir, les Mechanos quittèrent leurs grottes. A présent, en plus de refuser de prier les dieux, ils refusent également tous les aspects de la magie. Pour eux, tous les sorts sont souillés par le pouvoir des dieux et la manifestation de leur volonté. Au lieu de cela, ils utilisent les nœuds de mana comme source d'énergie et alimentent avec du mana raffiné ce qu'ils appellent les "esprits mécaniques", des êtres énigmatiques qui habitent leurs machines.


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