Fire Emblem : Awakening - Soutien - Palne & Frederick

[swanchika]

J'aimerais que les gens arrêtent d'appeler Frederick "Fred". Même si je doute que beaucoup pensent automatiquement au paladin de Thracia 776 en lisant la forme raccourcie...

Sérieusement, si vous voulez lui donner un surnom, appelez-le Freddy l'Ourson !

 

C

Frederick : Par le heaume du grand paladin ! Quelle bête est-ce là ? ... Ah, du calme, ce n'est que Palne. ... Mais pourquoi rôde-t-elle sous sa forme animale ? Et pourquoi court-elle vers moi ?! RECULE, BÊTE MALEFIQUE, OU JE T'ENFONCE MA LANCE DANS-

Palne : Pfiou ! Enfin ! Tu es dur à attraper, humain.

Frederick : Pourquoi me poursuiviez-vous sous forme animale ? Je craignais que vous ne vouliez me dévorer tout entier !

Palne : C'est plus rapide de courir à quatre pattes. ... Je t'ai fait peur ?

Frederick : Un chevalier ne connaît pas la peur. ... C'était plutôt de la surprise. Ou peut-être de l'alerte.

Palne : Mensonges ! J'entends ton cœur battre la chamade ! Tu étais terrifié comme un lapereau nouveau-né ! Ne t'en fais pas. Tu n'as pas besoin de mentir pour me réconforter. Je suis habituée à la peur et à l'ignorance des tiens.

Frederick : Vous faites erreur, noble dame. Je ne crains nullement les taguels. Voyez plutôt : ne sommes-nous pas en ce moment même en train de discuter courtoisement ?

Palne : Dans ce cas, pourquoi avais-tu peur ?

Frederick : Quand je n'étais encore qu'un jeune garçon, je vivais dans un petit village à la lisière d'une forêt. Un jour, je me suis aventuré là-bas, et j'ai été attaqué par un loup affamé. Mes blessures étaient très graves... on craignait pour ma survie. Quand vous êtes venue vers moi en courant, vous m'avez rappelé cette bête qui m'a attaqué et... Mes excuses, noble dame. Je ne voulais pas vous offenser.

Palne : C'est à moi de m'excuser, Frederick. Je ne voulais pas te rappeler de tels souvenirs. Préfèrerais-tu, à partir de maintenant, que je t'évite sur le champ de bataille ?

Frederick : Ce n'est pas nécessaire. Au combat...

Palne : L'ennemi est devant toi et tu ne crains plus rien, c'est ça ? Voilà bien une parole de guerrier.

Frederick : Oui. Quoique, si vous pouviez éviter de bouger, cela m'aiderait.

Palne : Oui, bon, je devrais pouv- Attends, quoi ?!

 

B

Palne : Bien, Frederick, je suis transformée. Maintenant, est-ce que ça va si je suis là ? C'est plutôt loin de toi.

Frederick : Oui. Ça va.

Palne : Bien. Maintenant, si je me rapproche un peu...

Frederick : Ou-oui, ça va. ... Je crois.

Palne : Et si je me rapproche un petit petit peu plus...

Frederick : DISPARAIS, ABOMINABLE SORCIERE !

Palne : Ah, on dirait que c'est à ce point que la peur s'empare de toi.

Frederick : On dirait. ... Hm, mes excuses, une fois de plus. Au fait, la dernière fois, vous vouliez me poser une question. Qu'était-ce donc ?

Palne : Mmm... Je ne me souviens pas.

Frederick : Bon sang. Ma lâche réaction vous aura fait oublier.

Palne : Si j'ai pu oublier aussi facilement, cela n'avait pas d'importance. Mais j'ai une nouvelle question. Que vas-tu faire de ta peur ? Passeras-tu le restant de tes jours à être terrifié par les animaux ?

Frederick : Si je connaissais la moindre façon de m'en défaire, noble dame, je n'hésiterais pas à l'employer.

Palne : Je peux peut-être t'aider.

Frederick : V-vraiment ?

Palne : Tes amis m'ont acceptée en leur compagnie, et une bonne action en mérite une autre.

Frederick : C'est très généreux de votre part. ... Fort bien. J'accepterai toute aide que vous pouvez m'apporter.

Palne : J'espère que tu es prêt...

 

A

Palne : Très bien, on réessaye. Maintenant, si je me tiens là...

Frederick : .... .... .... PAS UN PAS DE PLUS, CREATURE INFERNALE !

Palne : Je sens comme un blocage.

Frederick : Je suis vraiment désolé. C'est mieux qu'avant, mais je n'arrive pas à faire sauter cette limite.

Palne : Il est peut-être temps de passer au niveau suivant.

Frederick : Je ne suis pas sûr d'être-

Palne : Qui est également le dernier.

Frederick : Je ne suis vraiment pas d'acco-

Palne : GRAAAAAARGH !

Frederick : Aah... T-tu m'as bondi dessus...

Palne : J'en avais assez de te tourner autour pendant que tu m'insultais. Alors ? Tu n'as pas peur ?

Frederick : Étrangement, pas le moins du monde. Par les dieux, je n'avais encore jamais réalisé combien ta fourrure est belle et douce.

Palne : Parfait. Tu es guéri.

Frederick : Oui, oui, bien sûr. Adieu la phobie des... Oh, regarde-moi ces oreilles tombantes ! C'est adorable !

Palne : AOUCH ! Ne me tire JAMAIS les oreilles, humain !

Frederick : Ah, oui. Toutes mes excuses, noble dame.

 

S

Frederick : Palne, puis-je te parler ?

Palne : Qu'y a-t-il ?

Frederick : Je ne crains plus ta forme animale, et je t'en suis très reconnaissant.

Palne : C'est là que tu me dis que tu n'as plus besoin de moi ? Que tu me renvoies au clapier avec une petite tape sur l'épaule ?

Frederick : Voyons ! Ne dis pas cela, même si c'est pour plaisanter. J'ai une très grande dette envers toi. Qui plus est, j'ai... apporté ceci.

Palne : C'est... Oh oh, mais oui ! Une bague ! C'est le rituel humain où tu me demandes de m'accoupler avec toi et de cracher sur tous les autres ?

Frederick : Hm, nous en parlons généralement en termes plus poétiques, mais... oui. C'est cela. Je suis très profondément amoureux de toi, Palne ! Me ferais-tu l'honneur de me prendre pour époux ?

Palne : Toi, mon époux ? Ha ! Dire qu'avant, tu tremblais de peur à ma vue ! On dirait que j'ai de plus en plus de succès. Oh, ça suffit, Frederick, ne me fais pas cette tête triste. Je... ne sais pas trop pourquoi, mais je t'apprécie. Et je serais fière d'être ta compagne.

Frederick : Ensemble, nous avons triomphé de la peur ! Qu'est-ce qui pourrait nous arrêter ?

Palne : Hé, tu as raison. D'abord, une lapine. Ensuite, le monde !