swanchika: (Jerome)
Le fil d'Ariane ([personal profile] swanchika) wrote2013-02-06 10:16 am

Fire Emblem : Awakening - Soutiens - Maribelle & Frederick

C

Maribelle : Hmmm...

Frederick : Ah, Maribelle. J'espère que vous allez bien.

Maribelle : Oui, merci, Frederick. Je suis contente de vous trouver ici, car j'avais à vous parler. Est-ce vrai, ce que l'on raconte ? Que vous êtes majordome de profession ?

Frederick : Majordome ? Grands dieux, non. Je ne suis pas fait pour ce métier. Je suis chevalier, mademoiselle.

Maribelle : Oh ? Ce n'est pas ce que j'ai entendu dire. Enfin, les rumeurs... Hm, mais que faites-vous ?

Frederick : Je plie des vêtements propres pour la princesse Lissa.

Maribelle : ... Cela ressemble à une tâche de domestique.

Frederick : Peut-être. Mais je ne le fais que quand j'ai du temps libre après... les batailles et toutes ces sortes de choses.

Maribelle : Et que ferez-vous après avoir plié ces habits ?

Frederick : J'irai surveiller les préparatifs du dîner, puis j'établirai le menu de demain.

Maribelle : Mais alors vous êtes majordome !

Frederick : Mademoiselle, même si certains de mes devoirs peuvent ressembler à ceux d'un majordome, je vous assure que-

Maribelle : J'ai grandi dans une noble maison, et vous, monsieur, vous êtes majordome ! Vous servez le thé ? Vous nettoyez les porcelaines ? Vous polissez l'argenterie ? Alors vous êtes sans équivoque un-

Frederick : JE NE SUIS PAS UN MAJORDOME ! ... J'aime juste que tout soit propre et bien en ordre.

Maribelle : Eh bien, on peut dire que vous êtes très doué pour cela. Peut-être pourriez-vous venir dans mon manoir pour instruire mes serviteurs ?

Frederick : Mademoiselle, je ne crois pas que-

Maribelle : Franchement, c'est impossible de trouver de bons employés maintenant ! Notre majordome est si vieux, et il a de plus en plus souvent des crises de goutte. Bien sûr, il n'est pas question de le faire mourir d'épuisement, imaginez le scandale ! Mais une maison ne s'entretient pas tout seule, et que ferons-nous lorsqu'il cassera sa pipe ?

Frederick : ... Votre compassion est touchante.

Maribelle : Enfin, un jour ou l'autre, il nous faudra nous séparer de lui. Mais si vous pouviez me faire la faveur de former ses futurs remplaçants. Je suis sûre que vous auriez tellement à leur apprendre ! ... En attendant que nous trouvions un nouveau majordome, bien sûr.

Frederick : Mademoiselle, pour la dernière fois, je suis un chevalier ! Je ne suis pas et je n'ai jamais été un maj-

Maribelle : Très bien ! Alors apprenez-leur juste à faire le ménage et toutes ces sortes de choses ! Vous apprenez aux recrues à combattre, n'est-ce pas ? Ce serait la même chose, sauf que leur ennemi serait la saleté.

Frederick : Bon. Il est vrai que j'ai contribué à former les plus jeunes Bergers... Mais ils représentent l'élite du royaume, et je ne fais que leur donner des conseils.

Maribelle : Oh, bonté divine, vous ne voudriez pas compliquer encore les choses ? Fort bien ! Alors apprenez-moi tout, que je puisse tout leur apprendre en retour !

Frederick : Vous... apprendre tout, mademoiselle ?

Maribelle : Moi aussi, j'appartiens à l'élite ! Alors oui, vous allez m'apprendre à mettre tout en ordre. Et une fois que j'aurai tout appris de vous, je pourrai nettoyer le manoir moi-même !

Frederick : Bien, j'imagine que c'est acceptable...

 

B

Frederick : Ahem ! Maribelle ? Mademoiselle ? C'est le matin. Il est temps de vous réveiller.

Maribelle : Uuuunmm... l-le matin ? Déjà ? Attendez une minute ! Où est le soleil ?! Il fait tout noir dehors !

Frederick : La journée d'un majordome commence avant l'aube. Et si je ne m'abuse, vous avez manifesté le souhait de vous initier à cette profession.

Maribelle : Ugh, oui, j'ai dit ça, n'est-ce pas ? Enfin, je crois que je l'ai dit...

Frederick : Bien. Alors commençons les tâches du matin. Un majordome doit préparer le thé pour ses maîtres avant leur réveil.

Maribelle : *bâille* Je suis siiii fatiguée... Mais je devrais quand même arriver à faire chauffer de- Oh, non ! Cette idiote de théière s'est renversée !

Frederick : Alors remettez-la en place et refaites chauffer l'eau. Et cette fois-ci, faites plus attention. Puisque vous venez de gâcher le plus précieux thé de votre maître, que dites-vous ?

Maribelle : Décidément ! C'est tout simplement... Oh, d'accord ! Désolée d'avoir renversé ce stupide thé et bla bla bla voilà.

Frederick : INADMISSIBLE ! ... Bref. Réessayez, et cette fois, mettez-y du cœur.

Maribelle : *ronchonne* Oh, mon grand seigneur Frederick, pardonnez ma maladresse ! Ça ne se reproduira plus ! (... Parce que la prochaine, fois, c'est sur la tête que je te la renverserai.)

Frederick : Je vous entends marmonner... Quoi qu'il en soit, maintenant, nous devons préparer l'argenterie. Aujourd'hui, vous vous occuperez des cuillères.

Maribelle : Pour qui il se prend, pour me faire polir des couverts ? Je suis une noble dame ! Je devrais plutôt polir sa lance et la lui enfoncer dans le... Voilà, monseigneur ! Tout est fait, monseigneur ! Cette brillance est elle du goût de monseigneur ?

Frederick : ... .... ... INADMISSIBLE ! Je veux voir mon reflet sur la surface. ... Recommencez.

Maribelle : GRRRRRRRRRR !

 

A

Frederick : Ah, Maribelle ! Vous êtes tôt levée, à ce que je vois.

Maribelle : Vous savez, une fois qu'on s'y habitue, ce n'est pas si mal de se lever aux aurores.

Frederick : Excellent. Alors que diriez-vous de continuer l'entraînement ? Tout d'abord, vous devez préparer le thé, ensuite, je vous passerai un coffre d'argenterie à polir.

Maribelle : Attendez, Frederick ! Laissez-moi prendre ceci.

Frederick : Pardon ?

Maribelle : C'est juste que... cette blessure que vous avez reçue durant la dernière bataille m'inquiète. A la jambe, qui plus est... Vous devriez essayer de vous reposer.

Frederick : Je dois avouer que cette blessure me gêne quelque peu... Mais pour être honnête, je suis assez flatté que vous l'ayez remarqué. Vous êtes bien la seule.

Maribelle : C'est grâce à l'entraînement que vous avez eu la bonté de me dispenser. J'arrive mieux à repérer ce genre de détails maintenant. ... Alors, monseigneur ? Voulez-vous du thé ?

Frederick : Ce thé est vraiment délicieux ! Est-ce une nouvelle variété ?

Maribelle : C'est un thé médicinal spécial. J'ai parlé à l'apothicaire hier soir, et il me l'a recommandé.

Frederick : Mademoiselle Maribelle...

Maribelle : O-oui ?

Frederick : Vous avez parfaitement suivi mes leçons et compris ce qu'est le véritable esprit de service !

Maribelle : Vous croyez ?

Frederick : Je ne suis peut-être pas majordome, mais je cherche sans cesse à être un meilleur chevalier. La considération pour autrui... La volonté d'aider ceux qui sont dans le besoin... L'esprit dont je parle est bien sûr le cœur même du devoir chevaleresque.

Maribelle : Je n'avais jamais fait le lien...

Frederick : N'importe quel homme valide peut apprendre à monter à cheval et à manier les armes. Mais l'esprit de chevalerie vient du cœur ! Maribelle, vous avez prouvé que vous comprenez ce que c'est de servir autrui.

Maribelle : Frederick, je suis... honorée de vous entendre dire cela. Je continuerai mon entraînement pour ne jamais oublier vos leçons !

Frederick : Bien ! Je suis content d'avoir fait éclore une nouvelle vocation !

Maribelle : Mais vous continuerez à me donner des cours, n'est-ce pas, Frederick ?

Frederick : Si tel est votre souhait, mademoiselle.

 

S

Frederick : Qu'en pensez-vous ?

Maribelle : Ce thé au sureau est délicieux, Frederick !

Frederick : Pourtant, il n'arrive pas à la cheville de votre thé, Maribelle.

Maribelle : Mon cher Frederick, je me disais... Quand cette vilaine guerre sera terminée, êtes-vous sûr que vous ne voudrez pas me rejoindre au manoir ?

Frederick : M-mais nous avions un accord. Vous éduqueriez votre personnel...

Maribelle : Oui, je sais. Mais plus j'y réfléchis, plus je me rends compte que ce doit être à vous de le faire. ... S'il vous plaît ? Pas même quelques temps ? Parce qu'ensuite, nous pourrions... Enfin, vous voyez... Nous pourrions être plus souvent ensemble.

Frederick : Ensemble en tant que dame et serviteur ? Non, je me dois de refuser.

Maribelle : Vous ne m'aimez pas, Frederick ? ... Suis-je si laide à regarder ?

Frederick : En vérité, je suis devenu assez... attaché à vous. Sans doute plus que vous ne le soupçonneriez.

Maribelle : Qu-que voulez-vous dire ?

Frederick : Si attaché, en fait, que je ne serais prêt à rejoindre votre ménage qu'à une seule condition... Que vous me prenez comme époux ! Maribelle, mon amour ! Me feriez-vous cet honneur ?

Maribelle : C'est une alliance ? Pour moi ?! Dieux, qu'elle est belle !

Frederick : La pierre est assez commune, mais je l'ai polie jusqu'à ce qu'elle brille autant que vous, mademoiselle. Daignerez-vous l'accepter ?

Maribelle : Oh, Frederick... Bien sûr !